6 juin Léopold III et sa famille sont expédiés en
Allemagne par l'occupant et emprisonnés. la famille royale est dabord déportée au
château de Hirschstein en Saxe, puis en Autriche, à
Strobl, où elle sera libérée par les troupes
américaines le 7 mai 1945.
9 juin Échec de la contre-attaque allemande. 10 juin Destruction d'Oradour-sur Glane (division Das Reich), massacre de la population.642
victimes 27 juin Prise de Cherbourg. Juin Bataille de la mer des Philippines; victoire
américaine.
Offensives soviétiques en Finlande et en Pologne. Juin-juillet Les Américains occupent les îles Mariannes. 7-8 juillet Entrevue de Gaulle-Roosevelt. 9 juillet Prise de Caen. 17 juillet Rommel grièvement blessé. 20 juillet 1944 Tentative d'assassinat contre Hitler
Assistant à une réunion au quartier général de
Rastenburg, le "Führer" échappe à une
tentative d'assassinat fomentée par la noblesse
militaire allemande.
Le comte Claus von Stauffenberg, chef d'état-major des
armées de l'Intérieur, organise l'attentat dans le but
de restaurer la monarchie ou du moins de mettre en place
une dictature conservatrice.Il dépose lui-même une
valise piégée sous la table de réunion et quitte la
salle.
Mais la valise est fortuitement déplacée. Elle explose
vers midi, loin d'Hitler.Il n'est que légèrement
blessé.
Stauffenberg sera exécuté le soir même et remplacé
par Himmler, parmi les conjurés, plusieurs militaires.
Répression sanglante : maréchal von Witzleben, amiral
Canaris exécutés, Rommel contraint au suicide.
Nombreux sont ceux qui complotent contre le dictateur et
voient la fin du 3e Reich,et prévoient déjà de se
rendre aux américains plutôt qu'aux russes. 5-23 juillet Le maquis du Vercors (3 500 hommes) anéanti par
20 000 Allemands. 25 juillet Percée des Américains à Avranches. Juillet L'Armée Rouge atteint la Vistule. 1er août Insurrection de Varsovie. 8-20 août Bataille de Falaise. 15 août Débarquement en Provence. 19 août Prise de Florence par les Anglais. 23 août Marseille libérée. 23-24 août La Roumanie entièrement conquise par l'Armée
Rouge. 25 août Paris libéré après une semaine de
soulèvement. 31 août L'Armée Rouge entre à Bucarest. 3 septembre Lyon libérée. la 2e Armée Anglaise du Général Dempsey
arrive aux portes de Bruxelles
Le 4 septembre,
les alliés entrent
dans Anvers et Bruxelles
Parallèlement,
d'autres choisirent la voie de l'honneur en accomplissant
leur devoir de soldat, en entrant en résistance ou en
rejoignant les Brigades d'Irlande en 1944 à l'appel du
Gouvernement.
On y retrouvera par exemple Emile et Alfred Kinet,
Maurice Woolf, José Maes, Jean Verjans,Jean Chastreux,
François Humblet et René Lefebvre du côté des Francs
Arquebusiers, qui serviront dans les Brigades d'Irlande,
ainsi que Martin Lehaen (empereur) , Edmond Zwerg, Pierre
Houbiers et Edmond Bruyère des anciens arquebusiers,ou
Joseph Bellem des arbalétriers qu'on retrouvera près
des américains lorsqu'ils entreront dans Visé.
Voici une
liste de noms de visétois qui m'ont été communiqués:
4e
BRIGADE D'INFANTERIE "STEENSTRAET" GRENADIERS: Q.G.
SIMON Guy (SOffr), BRUYERE Edmond (Caporal). 1 Bataillon Néant 2 Bataillon Néant 3 Bataillon Néant Cie RASC (Royal Army Service Corps)
CHASTREUX Jean, PAQUAY Maurice, VAN CALSTER Gérard, VAN
CALSTER Jules, WALTHERY Léon, ZWERG Edmond (Sdt). REME WORKSHOP.
WOOLF Maurice (Sdt).
Field Ambulance.
GILLIQUET Jean, NEMERY Florian (caporal), ROMEDENNE
Georges (médecin), VERJANS Jean (Sdt). Cie Mi Indépendante.
GATHOYE Albert, GERBEHAYE Arthur, HOUBIERS Pierre,
HUMBLET François, KINET Alfred, KINET Emile, LEFEBVRE
René, LEHAEN Martin,
MASY Willy, MEERS Gérard, MAES José (Sdt).
Albert Laurent (Argenteau), Babe Louis (Hermalle/Argenteau),Charlier
Albert (Hermalle/Argenteau), Demaret Fernand (Hermalle S/Argenteau),
Derkenne Louis (Hermalle /Argenteau), Jaminet François (Hermalle/Argenteau),
Louis Joseph (Hermalle /Argenteau), Levaux Emile (Bombaye),
Leteheux Robert (Lixhe), Mélen Henry ( Dalhem), Lognoul
Guillaume (Aubin), Van Welden Fernand (Haccourt)
Les
brigades d'Irlande, furent formées en grande partie de
volontaires.
Cinq brigades reçurent ainsi un entraînement complet en
Irlande dans le courant de l'année 1945.
Elles devaient être mises en action comme unités
combattantes à part entière.
Après la reddition de l'Allemagne, ces brigades ont
été destinées à rejoindre l'Extrême-Orient pour
continuer le combat contre les Japonais.
Heureusement, le Japon capitula le 8 août après avoir
subi les deux bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki,
et les brigades d'Irlande constituèrent le premier noyau
de notre nouvelle armée nationale indépendante.
Insigne
d'épaule
Belgique
avant septembre 1944
Insigne
d'épaule
des commandos britanniques commun à tous,
volontaires étrangers inclus
Il reprend les trois armées:
Air (l'aigle), Terre (fusil) et Mer (ancre)
Le
Gouvernement belge s'est attelé à la reconstitution de
son armée dès la libération du territoire tout en
assurant la réussite du plan S.H.A.E.F.
Les efforts de la mission militaire de Fraiteur-Kronacker
et ceux du ministre H. Spaak à Londres aboutirent sur la
promesse de la création progressive de trois divisions,
six brigades d'infanterie, un régiment d'autos-blindées,
un régiment d'artillerie.
Spean Bridge Commando Memorial en
Ecosse dédié aux commandos
Ces
six brigades étaient à constituer très vite car
elles devaient être succeptibles de prendre part à
l'effort de guerre allié en cas de poursuite des
hostilités.
Tandis que la la 1° brigade du Colonel Piron était
réorganisée en Belgique pour reprendre le combat au
plus tôt, cinq brigades d'infanterie sont
constituées à partir de décembre 1944.
Après une phase de formation d'une quinzaine de
jours en Belgique, les brigades partent pour une
période d'instruction de six mois en Irlande du Nord.
Chacune des brigades porte le nom d'une citation
octroyée à un régiment d'infanterie lors du
premier conflit mondial.
A l'exception de la 6° brigade qui se rattache aux
traditions de la 1° division de chasseurs ardennais
de 1940.
Les différents brigades d'Irlande : 1) 2ème brigade d'infanterie " Yser ",
traditions du 1er régiment de ligne, créée le 12
décembre 1944.
2) 3ème brigade d'infanterie " Rumbeke
", traditions du 1er régiment de carabiniers,
créée le 12 mars 1945. 3) 4èmebrigade d'infanterie " Steenstraet
", traditions du 1er régiment de grenadiers,
créée le 15 mars 1945. 4) 5ème brigade d'infanterie " Merckem
", traditions du 1er régiment de chasseurs à
pieds, créée le 4 mai 1945. 5) 6ème brigade d'infanterie " Deinze
", traditions de la 1er division de chasseurs
ardennais, créée le 10 juin 1945 via les effectifs
des 1er - 2ème et 3ème bataillons de fusiliers de la 11ème
brigade de fusiliers.
Etant donné la
longueur de la période d'instruction et le
déroulement des opérations militaires, ces brigades
ne pourront participer aux combats. Les brigades
revenues en Belgique, elles sont réorganisées en
1946 puis endivisionnées et dirigées vers l'Allemagne
occupée. Au même moment est créé le Q.G. du 1°
corps d'armée.
Ces brigades cessent d'être indépendante du fait de
leur endivisonnement et perdent ainsi leur
appellation traditionnelle.
Aujourd'hui
encore, les membres de ces unités combattantes ont du
mal à faire valoir leurs droits d'anciens combattants
devant l'Etat belge.
extrait
de: http://www.dday-overlord.com http://dday-overlord.forumactif.com//les-belges-au-2gm-t6079.htm http://www.belgiansas.com/ INTERFRATERNELLE DES BRIGADES D'IRLANDE
Président : Paul TASSET
Rue Edith Cavell, 192
1180 BRUXELLES
Chaque brigade
porte un trèfle sur son insigne, symbole de l'Irlande
Ci-dessous les
coordonnées des fraternelles des différentes brigades,
sous réserve que les responsables soient toujouts en
place.
En cas de modification, nous prions nos visiteurs de
communiquer les changements à Marc Poelmans
FRATERNELLE de la
2e BRIGADE
D'INFANTERIE "YSER"
Président:
M. J. PHILIPPON
Avenue du Globe 57/22
B 1190 BRUXELLES
Tél.:
VERBROEDERING
3de
INFANTERIEBRIGADE "RUMBEKE"
Président:
Alex VAN GOYLEN
Vlaamse Ardennendreef 5
B 9700 OUDENAARDE
Tél.:
FRATERNELLE de la
4e BRIGADE
D'INFANTERIE "STEENSTRAET"
GRENADIERS
Correspondance:
Mr Maurice Bonhomme
Rue de Liège, 56
B 4020 Jupille
Tél.: 04/362.67.90
FRATERNELLE de la
5e BRIGADE
D'INFANTERIE "MERCKEM"
Président national:
Mr Joseph Breyer
Rue de Fléron, 159/6
B 4020 Jupille
Tél.: 04/362.94.08
FRATERNELLE de la
6e BRIGADE
D'INFANTERIE "DEINZE"
8 septembre 1944. Les
Américains sont à Devant-le-Pont !
C'est
la 30ième division Us, la Old Hickory, menée par le Général
Major Leland Stanford Hobbs.
Emmenés par Louis Bellem,
ils s'installent sur la rive gauche d'où, depuis certaines
maisons du quai, ils vont inspecter les positions de l'ennemi
qui a abandonné le quartier. Dans leur fuite, les allemands ont
détruit le pont provisoire ainsi que le viaduc du chemin de fer.
Les GI's mettent mortiers et canons en batterie pour
pilonner le centre de Visé où des troupes allemandes se trouvent
encore, provoquant quelques dégâts. Cette unité est arrivée en
en Angleterre le 22 février 1944 et débarqua sur Omaha Beach le
11 juin, traversant la Vire le 7 juillet.
Engagée dans
l'opération Cobra destinée à percer les lignes allemandes elle
subit des pertes du fait de bombardements mal calibrés de la
part des bombardiers anglais et américains les 24 et 25 juillet.
Début août, elle s'oppose à la contre-attaque de Mortain menée
par les Allemands et elle combat la 1re Panzerdivision SS
Leibstandarte-SS-Adolf Hitler, une unité d'élite, parvenant à
contenir sa progression. Depuis
la Normandie, elle avance rapidement à travers la France pour
rejoindre la Belgique, traversant la Meuse à Hermalle le 10
septembre sur un pont construit par le 234th Engineer Combat
Battalion US (génie).
PhotoS de Dr. Van Heely 113th Field Artillery 30th US
Division.
D'autres troupes sont aussi venues de la rive droite. Non sans mal puisque des
ennemis sont encore sur place.
12 septembre
1944
Visé est libérée http://30thinfantry.org/ ---- http://home.nc.rr.com/oldhickory/index.shtml ---- http://www.oldhickory30th.com/
Les allemands fuient Visé Photo prise à Devant-le-Pont dans
ce qui est aujourd'hui l'Avenue Franklin Roosevelt autrefois Rue
de Tongres
Dans leur fuite, les allemands vont détruire le pont et le
viaduc
Les américains, guidés par Louis Bellem, vont arriver à
Devant-le-Pont où ils s'installent
Les américains arrivent à Visé
par Argenteau. Ils vont êttre attaqués un peu plus loin par
des tireurs allemands embusqués. La vidéo les montre aussi entrant au
Luxemburg, on reconnait les portraits de la Grande Duchesse et
son époux, et dans des activités d'entretien du matériel.
www.1579.be/videos/1944-les-americains-a-vise.mp4
Les
américains en patrouille près de Maestricht le
13 septembre 1944
A Argenteau le lundi 11 septembre 1944, une
embuscade allemande tuait pas loin du Tourne-Bride
à Argenteau, G.Debefve et
Michel
Flohimont et des GI's américains de la 30e
Division d' Infanterie du général-major Leland
S.Hobbs (décédé en 1966). Dans leur enthousiasme à conduire les
américains à Visé, ils ne virent pas que des
tireurs allemands étaient embusqués. Un petit monument dans le
quartier de Souvré rappelle qu'ils sont tombés
pour leur patrie. http://www.bel-memorial.org
Cette photo prise à Visé en 1944
Place de la Collégiale montre les GI's et des soldats belges, certainement du 4e Bataillon de Fusilliers,
qui sont vraisemblablement venus rendre hommage à Flohimont
et Debaifve. Le bâtiment derrière est le Cercle St
Hadelin qui deviendra le cinéma Excelsior.
Ils se dirigeaient vers Visé,
qui fut libérée des allemands le lendemain
12 septembre. A noter qu'ils n'avaient pas reçu la
permission de leur unité pour venir à Visé. A part quelques maisons endommagées aux
premiers jours de la 2e guerre, le
pire était à venir pour les visétois
Le samedi 16 décembre 1944, vers 11 h.30, un
V1 tomba sur la rue des Récollets,
détruisant 10 maisons et tuant 3 civils
belges et 3 soldats américains. D'autre, comme Huberte Janvier, furent
blessés et eurent des séquelles des années
durant. Ce fut surtout Liège et son agglomération
qui souffrirent horriblement de ces chutes d'engins
volants (V1 et V2) entre septembre 1944 et
février 1945.
Certains visétois,comme Louis Bellem,
conduisirent les américains aux portes de
Visé. Il les amena à Devant-le-Pont où ils instalèrent des
canons pour tirer sur les troupes allemandes qui restaient
encore en ville. L'Alliance, le local de des Francs
Arquebusiers, subit quelques dégâts dûs aux tirs mais aussi parce qu'ensuite
les soldats américains y avaient installé leur cuisine et y
provoquèrent un incendie.
Les
américains à Visé le 12 septembre 1944
Les photos ont été prises Rue de Mons sur les
hauteurs de Visé pour certaines.
Celle juste ci-dessous a été prise rue de la
Fontaine, en face de l'ancienne école communale
où le bâtiment deviendra la Justice de Paix de
Visé dans la cour de laquelle se déroula le tir
des Francs pendant des années en juillet
A cet endroit se tient aujourd'hui un immeuble
moderne à appartements
Sur la photo de
gauche, parmi les soldats américains,
il y a trois femmes, celle du milieu
sappelle Yvonne Picard.
Elle était lépouse de Jean
Lavennes décédé depuis 1964
et qui était militaire de carrière.
A côté d'elle à droite sur la
photo, c'est ma marraine Julia Delhet,
soeur de ma mère.
A lextrême gauche, le gamin
est Florent Lavennes époux de
Josette Jockin, habitant actuellement
(2010) avenue Georges Simenon à
Visé.
En dessous, il y a trois jeunes
filles, celle du milieu avec le pull
foncé est Yvone Lavennes, épouse de
Joseph Rion.
Entre les soldats; c'est Augusta Delhet, épouse
de Marcel Poelmans également sur la photo de
droite
Plusieurs visétois sur ces photos dont ma mère
Augusta Delhet et sa soeur Julia Patriote Illustré N°5 du 15 octobre 1944, éclaireur belge et
gendarme hollandais au sud de Maastricht dans la région de Visé.
15
septembre Le général Eisenhower, chef suprême des
forces alliées à l'Ouest. 17 septembre Grave échec d'une opération alliée (troupes
aéroportées) à Arnheim.Un pont trop loin... 19 septembre Armistice entre l'U. R. S. S. et la Finlande. Septembre Les Allemands évacuent la Grèce. La Belgique
libérée. Conférence de Dumbarton Oaks.
Les Américains prennent les îles Carolines. 17 octobre
La 6ème armée US débarque aux Philippine (Leyte) sous
les ordres du général Mac Arthur 20 octobre L'Armée Rouge entre à Belgrade. Le maréchal
Tito, chef du gouvernement yougoslave.
Octobre Bataille navale des Philippines. 4 novembre Roosevelt élu président des États-Unis pour
la quatrième fois. Truman vice-président. 23 novembre Les Alliés entrent à Strasbourg. 10 décembre Moscou : accord franco-soviétique conclu pour
dix ans par de Gaulle et Bidault avec Staline et Molotov.
16 décembre 1944 Offensive allemande dans les Ardennes.
Hitler
décide de porter son attaque sur les Ardennes afin de
couper en deux les forces des alliés.
La contre offensive de von Rundstedt arrête les troupes
américaines à Bastogne.
Le 16 décembre 1944 commence la Bataille des
Ardennes qui se terminera le 28 janvier 1945.
Les américains sont bloqués, encerclés par les
allemands.
le général Mc Auliffe
le général Patton
La
101e division tient bon
Il fait un froid glacial, l'hiver
est un des plus rudes que l'on connaisse.
La neige recouvre tout.
Dans leur trous, les soldats sont gelés, ils se terrent
quand les coups de canon font éclater les arbres au-dessus
de leurs têtes
Ils n'ont plus de vivres, plus de pansements, plus de
médicaments.
Bastogne est bombardée, l'hôpital provisoire est
écrasé et avec lui les blessés.
A l'offre de reddition des allemands, et malgré l'impossibilité
d'un ravitaillement dû aux conditions météo, Mc
Auliffe qui commande répondra son célèbre "Nuts"
(littérallement "mes couilles !")
Le général Patton à la tête d'une division
blindée parviendra à rompre l'encerclement à Noël et
les américains reprendront le dessus. Les hommes de la 101, valheureux combattants, ne
reconnaitront jamais qu'ils étaient en difficulté.
la Easy
Company dont l'épopée fut racontée lors
des épisodes de la série Frères d'Armes /
Band of Brothers
A la libération de la
Belgique, le Roi Léopold III ne se trouve pas au pays,
ayant été déporté en Allemagne par l'occupant.
Comme la Constitution prévoit la possibilité d'une
Régence, le Prince Charles est nommé
Régent du Royaume par les Chambres Réunies.
Le 20 septembre 1944, le Prince Charles prête le serment
constitutionnel.
Il exercera les prérogatives royales jusqu'au 20 juillet
1950.
Charles-Théodore,
Henri, Antoine, Meinrad de Belgique,
prince de Saxe-Cobourg-Gotha,
duc de Saxe,
prince de Belgique,
comte de Flandre
(Bruxelles, 10 octobre 1903 - Raversijde, 1er juin
1983)
est le second fils du roi Albert Ier et de la
reine Élisabeth En 1940, le prince Charles
participe à la Campagne des Dix-Huit-Jours : il
visite les postes de commandement et fait rapport chaque
soir à Léopold III et ses généraux.
Il approuve la capitulation de l'armée belge décidée
par son frère, mais leurs opinions divergent ensuite :
Charles est anglophile, tandis que l'entourage de
Léopold cherche à nouer de bonnes relations avec l'Allemagne
en vue de soulager le peuple belge.
De 1940 à
1944, Charles reste au palais royal de Bruxelles.
Lors de la déportation du Roi Léopold III et de ses
enfants par les Allemands le 6 juin 1944, le prince
Charles se cache dans une petite ferme de Sart-lez-Spa.
En septembre 1944, la Belgique est libérée mais le Roi
est toujours prisonnier.
Son frère Charles est nommé Régent du royaume par les
Chambres réunies.
Il prête
serment le 20 septembre 1944 et exerce les prérogatives
royales
jusqu'au retour du Roi Léopold III en Belgique le 20
juillet 1950.
Beaucoup considèrent
que le prince Charles, qui a eu de bonnes relations
avec le monde politique, a sauvé la dynastie mais
certaines biographies laissent clairement entendre qu'il
espérait que son frère ne remonterait jamais sur le
trône de Belgique et qu'il oeuvrait en ce sens, ce
qui expliquerait qu'il s'écarte, ou soit écarté,
de la famille royale dès 1950.
En fait il évita tout conflit avec le monde
politique et il n'eut aucun poids dans les décisions
du gouvernement.
Charles
de Belgique
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume,
mémorial de Raversijde
Charles,
comte de Flandre,
prince de Belgique,
régent du royaume
de Gunnar Riebs
En 1950, Charles
coupe les ponts avec sa famille et s'installe à
Raversijde à la côte belge, où il se consacre
à la peinture et au dessin sous le nom de Karel
van Vlaanderen.
Les années 60 et 70 sont marquées par des
ennuis financiers et par ses premières
expositions.
Il décède à Ostende en 1983 et a droit à des
funérailles nationales.
1945
12
janvier Offensive générale soviétique. 17 janvier Varsovie libérée. 20 janvier Armistice entre l'U. R. S. S. et la Hongrie. Janvier Prise de Luçon (Philippines) par les
Américains. 2 février Colmar libérée. 4 au 13 février Conférence de Yalta (Roosevelt, Churchill,
Staline). 13-15 février Bombardement de Dresde par la Royal Air Force
135 000 morts. Février Bataille d'Iwojima.
7 mars Les Alliés franchissent le Rhin à Remagen. 9 mars Coup de force japonais en Indochine. 30 mars Chute de Dantzig. Mars Les Américains occupent toutes les Philippines. 9 avril Offensive alliée en Italie. 12 avril Mort de Roosevelt; Truman, président des États-Unis. 13 avril L'Armée Rouge à Vienne. 13 avril-8 mai Les « poches de l'Atlantique » (Royan, La
Rochelle, Saint-Nazaire, Lorient) libérées. 25 avril Les Français sur le Danube. Jonction des
Américains et des Soviétiques à Torgau, sur l'Elbe. 25 avril-26 juin Conférence de San Francisco. Fondation de l'O.N.U.
(Organisation des Nations Unies) La charte de l'ONU.
signée le 25 juin par 51 États. 28 avril Mussolini fusillé près de Côme par des
partisans italiens
30 avril
Hitler met fin à ses jours
Alors que les armées russes pénétrent dans Berlin le
30 avril 1945,
Hitler se sucide dans son bunker avec sa compagne, Eva
Braun
7 mai :
Léopold III est libéré par les troupes alliées 7 mai :
L'Allemagne se
rend sans conditions aux Alliés, à Reims un armistice
est signé
par le Général Alfred Jodl (Allemagne), en présence de
Bedel-Smith (États-Unis),
du général Ivan Susloparov (URSS) et du général
François Sevez (France).
1. L'amiral FRIEDEBURG,
commandant en chef de la Kriegsmarine 2. Le général JODL, chef d'État-major
de la Wehrmacht, adjoint du maréchal Keitel,
commandant en chef de l'Armée allemande
3. Le commandant OXENIUS, aide de camp du
général Jodl
Au second plan et de
face, les officiers alliés
1/ Le
général MORGAN, adjoint du chef d'État-major du
Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier
britannique )
2/ Le général
SEVEZ, adjoint du chef d'État-major de la Défense
nationale, le général Juin ( unique officier
français présent à Reims )
3/ L'amiral
BURROUGH, commandant en chef des Forces navales
alliées ( officier britannique )
4/ Le
général BEDELL-SMITH, chef d'État-major,
représentant le général Eisenhower, commandant en chef
du Corps expéditionnaire allié en Europe ( officier
américain )
5/ Le
commandant BUTCHER, aide de camp du général
Eisenhower ( officier de la Marine américaine ),
debout un peu en retrait derrière le général Sevez et
l'amiral Burrough.
6/ Le
lieutenant CHERNIAEV, interprète du général
Sousloparov ( officier soviétique ), assis en
retrait derrière la chaise vide.
7/ Le
général SOUSLOPAROV, chef de la Mission militaire
soviétique en France, représentant du gouvernement et
du haut commandement soviétiques 8/ Le
général SPAATZ, chef des Forces aériennes
américaines stratégiques et tactiques ( USSTAF ) 9/ Le
général ROBB, chef d'État-major de l'Armée de l'Air
alliée ( officier britannique )
10/ Le colonel
ZENKOVITCH, aide de camp du général Sousloparov ( officier
soviétique ) La chaise vide située
entre legénéral Bedell-Smithet le
général Sousloparov, était destinée au général
STRONG, chef du 2ème Bureau allié ( officier
britannique ), qui est resté debout durant toute la
cérémonie de la signature, a servi d'interprète
auprès des plénipotentiaires allemands et leur a
présenté l'acte de capitulation à signer, mais qui est
absent de la photographie ci-dessus. À l'extrêmité de la table,
entre le général Robb et le colonel Zenkovitch, se
trouvait le général américain BULL, chef du 3ème
Bureau allié, qui n'apparaît pas sur la photo.
L'occupation
terminée, les Francs Arquebusiers se
rendirent au cimetière de Lorette, en
tenue de ville avec les tambours et les
drapeaux pour y célébrer leur
cérémonie et rendre un hommage encore
plus solennel aux disparus.
La réunion des membres dut avoir lieu au
Café du Pont tenu par le confrère Léon
Douin, car la salle de l'Alliance, rue
Dodémont, avait été incendiée et n'était
pas disponible.
En fait elle avait subit des tirs
provenant des canons américains situés
sur la rive gauche et qui attaquaient les
allemands puis un incendie lorsque les
américains y installèrent leur cuisine.
Durant les deux périodes de guerre, les
gildes avaient du cesser leurs activités,
mais dès la fin de la guerre fêtaient
ensemble la Liberté retrouvée.
14
novembre 1945
Le procès de Nuremberg
commence
Il fut intenté contre 24 des principaux responsables
du Troisième Reich, accusés de complot, crime
contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité.
Il se tiendra à Nuremberg du 14 novembre 1945
au 1er octobre 1946.
Ce procès se déroula sous la juridiction du
Tribunal militaire international de Nuremberg, créé
en exécution de l'accord signé le 8 août 1945
par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord,
de l'Union des républiques socialistes soviétiques
et par le gouvernement provisoire de la République
française, afin de juger les dirigeants du IIIe
Reich.
En 1946 la société Franki entreprend la
reconstruction du "Pont des Allemands" , le viaduc du chemin de fer
que les allemands ont démoli en septembre 1944 en s'enfuyant de Visé
Images Région Wallonne
Ancienne écluse de la Basse-Meuse, actuelle brasserie la
Capitainerie Le
pont au dessus du canal Albert Reconstruction par Franki
On
reconnait à l'avant plan, Léonard Cordy,
Tambour-Major des Francs Arquebusiers
qui commande des tambours en civil issus des trois gildes
qui défilent rue du Perron
Au premier rang au centre, en pantalon golf, c'est Nicolas (Nico) Kinet
Certains
tout à la joie de voir enfin revenu le temps des fêtes, vont aussi profiter de la réouverture de la salle de l'Alliance pour
mettre leur habit et y descendre
On
retrouve ainsi de gauche à droite Emile, Alfred et Nico Kinet et Hubert
George et assis; Nicolas Kinet, Alfred Warnant et Célestin Nizet Le
gamin est Roger George.
En 1946, Hubert
George
succède à Hubert Cerfontaine au poste de
Capitaine-commandant
Il y restera jusqu'à son décès le 15 juin
1986.
Quelques jours plus tard, lors de la fête d'été,
le 6 juillet 1986, son fils Guy prendra sa
succession
Depuis
les années vingt, le chef de musique des Francs
Arquebusiers est Jacques Rion qui habitait rue du
Général Thys à Dalhem
Il mettait ses musiciens à la disposition de la
compagnie comme suit en 1934
10 hommes au Réveil
22 hommes l'avant-midi
18 hommes l'après-mide
7 hommes le soir pour animer le bal
C'est de nouveau lui qui assurera la prestation
musicale de la fête de St Martin du 4 novembre 1945
sans toutefois assurer le bal pris en charge par M.
Douin
En 1945 le pris pour 22 musiciens le matin était de
1650 francs, 75 francs par musicien, de 9h30 à 12h30
et de 1200 francs pour l'après-midi de 16 à 20
heures pour 15 musiciens à 20 francs de l'heure
En 1946 on le retrouve de nouveau au bal à partir de
22 heures, le cramignon se terminant seulement à 21
heures, et la compagnie lui demande de fournir 6
hommes:
piano, batterie, contrebasse, deux saxos, un
trompette au pris de 40 francs l'heure par homme
avant minuit et de 50 francs après minuit.
Mais en 1948, la compagnie, au grand regret des
anciens, doit se séparer de lui et de son orchestre
qui ne répondent plus aux goûts de jeunes de l'époque
qui préfèrent changer.
Déjà à l'époque les jeunes voulaient des
orchestres à la mode ...
En 1946, les arbalétriers font quelques
changements. Selon la littérature à ce sujet,le tambour major
Kiecken ira s'inspirer d'uniformes au musée de l'armée afin d'en
confectionner pour les tambours. Le choix se porte visiblement
sur la veste modèle 1871 mais avec des épaulettes et
cordons-raquettes particuliers et des galons qui répondent aux
subtilités locales et n'ont rien de réglementaire. Les couleurs
sont aussi adaptées à la mode locale et ne répondent à aucun
standard militaire.
1950,
la Question
Royale Tout commence en 1940,
quand le Roi Léopold III annonce la capitulation
face à lAllemagne nazie.
La rupture entre le souverain et le gouvernement
belge est consommée.
Celui-ci le déclare dans limpossibilité de
régner.
A la libération, cest le Prince Charles -frère
du Roi- qui est élu Régent en attendant la fin de
la captivité de son aîné détenu en Allemagne, il
ne sera jamais que le porte-plume du gouvernement
sans jamais avoir d'autorité.
Au pouvoir de 1946 à 1949, les socialistes bloquent
la proposition catholique (PSC-CVP) dune
consultation nationale visant à mettre fin à
l"impossibilité de régner" du
Roi mais aux élections de 1949 auxquelles les femmes
participent pour la première fois, une coalition
entre sociaux-chrétiens (PSC) et libéraux se met en
place, rejetant la gauche dans l'opposition.
Léopold III revient à
Bruxelles le 22 juillet.
La veille, à Boussu (Mons), un premier attentat à l'explosif
avait déjà eu lieu.
Une centaine de ceux-ci visèrent les voies de chemin
de fer et les centrales électriques.
La réaction au retour du roi fut effectivement très
violente dans les bassins industriels wallons,
surtout en région liégeoise
Les élections de 1949, ont porté au pouvoir un
gouvernement de sociaux-chrétiens et de libéraux qui
prend la décision dorganiser une consultation
populaire sur ce qui restera dand l'histoire sous le nom
de la « Question Royale ».
Il sagit du seul référendum de lhistoire de
la Belgique, il a lieu le 12 mars 1950.
La question posée aux électeurs
est la suivante : " Etes-vous
davis que le roi Léopold III reprenne
lexercice de ses pouvoirs constitutionnels ?
".
Le " Oui"»
lemporte avec une majorité de 57,68 %,
mais les disparités sont importantes entre les
différentes régions et provinces du Royaume.
Si 72 % des Flamands ont voté pour le retour, ils ne
sont que 42 % en Wallonie et 48 % à Bruxelles.
Le référedum du 12 mars 1950 donne la victoire aux
partisans du retour du Roi avec 57,5% de voix,
mais leur répartition est très différénte au nord (70%
pour) et au sud (58% contre).
Toutefois il est faux de dire que les wallons ont votés
"contre" et les flamands "pour", en
effet les votes varient selon les arrondissements.
Le résultat est que 2 933 382 Belges (57,68%)
se déclarent pour le retour du Roi contre 2 151
881 (42,32%)
Pour
Contre
En
Flandre
Le Limbourg donne
83% de oui,
Flandre
occidentale avec 75%
Flandre orientale avec 72%
Anvers avec 68%
A
Bruxelles
ancienne province de Brabant :
50,15%
à Bruxelles 52 % de NON
En Wallonie
Luxembourg 65% de oui
Namur 58%
Hainaut 64% de non
Liège 58% d'opposants.
Province de Namur, l'arrondissement
de Namur NON de justesse (51% de NON).
Mais
au sens actuel, ce sont trois provinces wallonnes
sur cinq qui se prononcèrent contre le Roi
Au total 9 arrondissements wallons sur 13 se
prononcèrent pour le NON.
Ou encore (au sens actuel), 10 arrondissements
francophones (les 9 wallons + Bruxelles), ou à
majorité francophone sur 14.
arrondissement de Nivelles,
coïncidant avec l'actuelle Province du Brabant
wallon, 65% de non.
arrondissement de Verviers OUI
à 60%
A cette époque,
un gouvernement wallon séparatiste est prêt à se
mettre en place
avec son autonomie totale et indépendant du reste du
pays, et de force si nécessaire,
avec s'il le faut le concours armé de la France dont le
consul général de France, Jules-Daniel Lamazière avait,
d'ordre de son ambassadeur, promis le concours de deux
régiments français pour soutenir le nouveau
gouvernement wallon... cfr http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_wallon_separatiste
Le 26 juillet 1950, peu de temps avant
l'épilogue de la Question
royale, le leader syndicaliste André
Renard fit une déclaration à
la presse indiquant que les mots « insurrection »
et « révolution » revêtiraient un sens
pratique.
Malgré l'opposition violente à son retour le roi
Léopold III et le Gouvernement belge ne voulaient pas
céder à la pression populaire.
Grâce-Berleur - 30 juillet
1950. Massacre à Grâce-Berleur
!
Depuis un moment des attentats
avaient eu lieu dans différents endroits du pays., on
était au bord de la guerre civile avec une gauche très
puissante et violente qui voulait se faire entendre.
Les rassemblements sont interdits mais malgré cela, le
30 juillet 1950, une manifestation se prépare en région
liégeoise.
Le gendarmerie, débordée par les manifestants, tua dans
une échauffourée trois manifestants sur les hauteurs de
Liège,
à Grâce-Berleur (un quatrième décédant quelque jours plus
tard de ses blessures), dont trois anciens résistants.
Albert Houbrecht, Henri
Vervaeren, Pierre Serepana et Joseph Thomas eurent droit
à des funérailles quasi nationales alors que le drapeau
belge était remplacé par le drapeau wallon.
Des dizaines de milliers de personnes défilèrent
derrière leurs cercueils lors des funérailles
organisées au village,
le cortège étant précédé du drapeau wallon et du
drapeau rouge du Parti Socialiste.
Jouets médiévaux en bois 29 Rue des Ecoles,
B-4600 Visé
Marc
Poelmans
Conseiller en Prévention - Coordinateur Sécurité
Chantiers Temporaires et Mobiles (agréé AR 25/01/2001)
29 Rue des Ecoles, B-4600 Visé 0495/12.29.09
les
blasons sont dessinés et placés avec l'aimable autorisation de