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La fabrication d'un moule de
fonderie
Pour faire un moule de fonderie pour couler dans le sable, pas besoin d'être vraiment malin, c'est à la portée de beaucoup d'entre vous.
Je n'ai jamais été artiste et suis très loin de me considérer comme tel, je suis juste un peu bricoleur.
La fabrication d'un moule de fonderie n'est pas compliquée et des tas de gens talentueux bien plus doués que moi en font tous les jours.
N'importe qui avec un peu d'attention ferait pareil et même bien mieux.
Les plaques des Francs Arquebusiers devaient être réalisées dans une empreinte en sable à la Fonderie Charlier de Herstal
Cette fonderie travaille à l'ancienne, ou plutôt travaillait puisqu'elle ferma ses portes en 2005-2006, c'est là que fut réalisé entre autres le monument à Eddy Merckx.
Le principe est assez simple; la pièce à réaliser est fabriquée dans n'importe quelle matière, bois, plastique, polystyrène, terre à modeler, plâtre, et son empreinte est imprimée dans du sable.
Le sable est fortement tassé au marteau autour du modèle puis celui-ci est simplement ôté en laissant son empreinte.
Il faut donc veiller à travailler "en dépouille" c'est à dire que la pièce se retire sans arracher de sable, il ne faut donc aucun espace rentrant.
En cas de contre-dépouille, on arrache tout, ou on travaille avec un moule en plusieurs parties.
Le moule de sable est ensuite enduit d'une poudre plus fine qui permettra de meilleurs détails, la seconde partie est réalisée, on obtient une coquille en sable dans laquelle on a laissé une cheminée pour couler le métal (bronze, étain, laiton, aluminium,...)
Les divers moules sont rassemblés pour faire une coulée unique comme on le voit plus bas sur les images. Après celle-ci, les moules à usage unique sont cassés et le sable remélangé et réutilisé.
La difficulté réside donc dans le fait qu'il faut donner au sujet suffisamment de profondeur et de détail, sans toutefois pouvoir se permettre de creux.
http://www.museedubronze.com pour connaître comment on fait le bronze
La Charité de St MartinUne première expérience fut réalisée en 1997 avec le bronze représentant une Charité de saint Martin qui se trouve à l'angle de l'Alliance, et ce dans le cadre du 1600e anniversaire de la mort de notre saint patron.
Cette réalisation suppléa celle d'un bas-relief en pierre à la Collégiale dont l'avancement était resté au stade de projet et fut exécutée plus tard lors du 420e anniversaire de la compagnie en 1999.
N'étant pas très bon dessinateur, c'est mon pc qui à l'époque me permit de dessiner le cheval sur lequel je réalisai le St Martin.
Le dessin fut reproduit sur une plaque de plâtre de quelques centimètres que j'avais coulée, pratique le plâtre, quand on casse un morceau, on en remet.
Ensuite je n'eus plus qu'à suivre les traits avec une simple gouge et en imaginant ce qu'était un cheval et un cavalier en reculant et en regardant la pièce.
Il fallait bien entendu éviter toute contre-dépouille.
Le résultat était de facture assez naïve mais pas trop mal pour une première, ne m'étant jamais auparavant essayé à cette technique
Avant de le présenter au comité, j'eus la malencontreuse idée de le peindre avec une horrible couleur rougeâtre pour le faire ressembler à du bronze, ce qui lui donna un cachet affreux, je me demande encore comment ils ont accepté le projet
La fonderie demandait 275 euros pour réaliser la pièce qui fait quand même près de 35 kg, je prenais en charge les frais de finition qui en coûtèrent autant en matériel.
Une fois fondue, elle fut limée, brossée, polie, et retravaillée à la fraise afin de lui donner du relief.
Des fixations avaient été coulées dans la masse et trois tiges filetées venaient les compléter.Enfin avec l'aide d'Alain Woolf, lourde de ses 35 kilogs, elle fut ancrée dans la façade.
Malheureusement lorsque Jean Lottin plaça une des ticges filletée en acier, il est passé au travers du bronze. Sans danger si l'acier est recouvert, ce qui fut fait avec une peinture spéciale, mais s'il rouille il fera éclater le bronze.
Sur le dessus, dans un soucis purement historique, une mention reprend la date, le nom des auteurs sculpteur et fondeur et l'occasion pour laquelle elle fut mise (1600e anniversaire de la mort de St Martin)
Mention qui me valut une prise de bec avec le président de l'époque qui la trouvait incongrue.
Cette mention invisible, est frappée sur le bord supérieur du bronze et destinée à rappeler l'origine de cette pièce.
Comme je suis têtu, cette prise de bec me fit rester dans la salle au moment l'inauguration officielle, et je n'en fut tiré que par ma soeur qui insista pour que j'y assiste.Le glaive de St Martin a été retravaillé en contre dépouille pour plus de relief ainsi que le contour du visage et du casque
Le bronze est signé dans la masse en bas à gauche.
Il a été régulièrement astiqué pour garder de la brillance au sujet en laissant le fond se patiner de manière naturelle. Jusqu'au jour où .... voir plus bas.
Charité de St Martin en
bronze
cliquez sur les images pour
agrandir
Pour la plaque du 425e anniversaire, ce fut une autre histoire
Le projet initial présenté par un membre au comité était une simple plaque en laiton gravée à la machine, avec juste un court texte, sans aucun dessin et qui coûtait à peu près 225 euros.
Je trouvais cela un peu court pour une si belle occasion et ai présenté autre chose.
Au départ un premier projet reprenait un St Martin au centre encadré de deux arquebusiers et la mention "Je jure Fidélité éternelle au Drapeau de St Martin" , suivi de "Cie Rle des Francs Arquebusiers" et la date.
En dessous on retrouvait les noms des officiers généraux et des chefs de corps.
Alain Woolf trouvait déplaisant de voir son nom au cimetière avant d'y être enterré, et ce premier projet passa aux oubliettes, il était par ailleurs nettement moins beau.
J'ai donc dessiné un second projet et, argument massue, j'ai annoncé que s'il était retenu, j'en assurerais le financement
Je ne sais pas qui du projet ou son coût a emporté la mise, mais le comité me fit confiance.
Il existait une version avec la mention précédente, mais ce fut la version actuelle avec "De nos Aïeux remémorons la Gloire" qui fut préférée, elle est aussi un hommage à tous les combattants.
Les pièces réalisées font chacune 11 kilos de bronze et revenaient en fonderie à 250 euros pièce, l'ami Charlier étant assez conciliant.
Lors de la rédaction du journal du 425e, j'en profitai pour "taper" les Editions Adrem qui m'octroyèrent près de 200 euros qui étaient bienvenus.. ce qui ne leur coûtait pas grand chose vu que j'avais mis dans chaque exemplaire du magazine qu'ils avaient édité pour 300 à 500 eruos de publicite...
La plaque de base est en matière plastique, et bonheur, je n'eus pas à la faire puisque à la Maison de la Lettre à Liège (magasin disparu), où j'allais chercher mon lettrage en relief, le patron me l'offrit.
Il n'en avait pas besoin, un travail en moins.
Je dus remplir le fond car elle était en quatre niveaux alors que trois m'étaient nécessaires: le bord plus épais, le centre et entre les deux une gouttière plus fine
Il me restait à réaliser les différents emblèmes avec un peu d'imagination et du matériel qui pour une bonne part se trouvait à la maison
Les modèles réalisés en étain me permettaient de travailler dans une surface plus dure, moins friable que le plâtre. Mais c'était plus coûteux qar il fallait un moulage en silicone, matériel qui n'est pas donné.
Comme on le voit, je ne me suis pas trop cassé la tête pour tout fabriquer...
Juste un peu d'imagination et près de 200 heures de travail agréable surtout pour la finition qui fut assez ardue. C'est très agréable de voir quelque chose se créer, de voir qu'on avance et qu'à chaque étape, c'est de mieux en mieux.
Plusieurs endroits de la première plaque présentaient des traces de scorie de coulée, vraisemblablement dues à trop de verre dans le bronze (le verre est mélangé au bronze en fusion pour le rendre plus fluide)
En plus le bord intérieur de la plaque était très fin et fut fendu à deux reprises en haut et ressoudé m'empêchant de patiner la plaque à la flamme et aussi d'obtenir sur les bords un poli miroir que je dus abandonner car il faisait apparaître trop fort les défauts du bronze.
Les blasons furent ensuite peints à l'huile, mais en dessous de la couleur, la symbolique héraldique est présente, ce qui permettra de remettre tout en couleurs quand je ne serai plus là pour le faire
Cette première plaque est signée dans le moule , la signature près de l'arquebusier a été fondue avec le reste. Elle est dans la fine gouttière en bas à gauche, cette gouttière trop fine fut en partie rebouchée pour permettre une meilleur répartition du métal lors de la coulée de la seconde plaque.
Elle porte le sceau du Maître-fondeur Charlier entre les pieds de l'arquebusier.
Ce sceau ne se retrouve pas sur l'autre ni sur le St Martin ici plus haut parce que Monsieur Charlier avait prêté son sceau lors de leur fabrication.Sur la plaque de la façade de l'Alliance, la signature est apposée près de l'arquebusier, mais elle est gravée à la main au burin.
La seconde
plaque de novembre 2004 fut une simple deuxième pièce
venant du même moule, lequel avait été retravaillé
pour que la partie la plus fine soit un peu plus épaisse
et cause moins de problème. |
|
La signature est gravée et non plus coulée dans la masse, et la plaque est aussi signée et dédicacée au dos: "A mon père Marcel Poelmans dont j'ai suivi les pas. A mes fils Florent et Corentin pour qu'il fassent de même. Vivent les Francs " signature |
Si la plaque à une valeur en poids de bronze de quelques euros, la valeur des pièces finies a été estimée par un professeur de gravure à plus de 3000 euros, cette somme représentant simplement les dizaines d'heures de travail de l'ensemble.
La valeur de ces trois bronzes est pour moi bien plus symbolique puisque grâce à ceux, je resterai dans l'histoire de la compagnie même quand j'aurai disparu et j'espère que mes descendants seront fiers de dire que c'est leur aïeul qui l'a fait.
Ci-dessous la préparation, cliquez simplement sur l'image pour l'agrandir
Les blasons de la plaque du cimetière ont été peints à la peinture à l'huile. mais la symbolique héraldique est bien présente en relief sous la peinture
Malheureusement l'oxydation du bronze décolore le blanc qu'il faut repeindre régulièrement.
L'idéal serait un émaillage à chaud.
Elle est repolie à chaque fête pour rehausser le texte et éventuellement repeinte.
La patine naturelle va noircir le fond
La plaque a été fixée par des vis fixées à l'arrière et est aussi collée dans un bloc de calcaire viséen du plus d'une demi tonne offert par Serge Thys.
La base en béton a été ralisée par les ouvriers communaux, mais j'ai du la rehausser d'une dizaine de centimètres pour y placer la pierre.
Ce sont aussi les ouvriers communaux qui ont réalisé le dallage.
Un mât de drapeau, offert par Alex Woolf, est fixé à l'arrière, et lors de l'inauguration c'est mon drapeau personnel qui entourait le monument.
Quand Monsieur Bellem, président de la fédération Nationale des Combattants de Visé, a coupé le ruban qui le retenait c'est avec une certaine fierté que le l'ai levé en haut du mât
Une crainte: le vandalisme
Commentaire personnel: pas mal mais peut mieux faire
La prochaine est déjà en projet
La plaque non colorée sera mise en novembre sur la façade du local et comme le St Martin, passée au sablage comme la plaque en pierre du 400e anniversaire qui était dorée à l'or fin et le N° de l'immeuble
L'entreprise Lecomte qui sablera la façade en 2008 gâchera des heures de travail que j'ai du recommencer.
La plaque sablée par cet iconoclaste avait la structure d'un grain de 60-100 alors que certaines surfaces étaient en poli miroir
Des heures de travail de restauration, laquelle n'est pas terminée, j'en ai fait une première en vitesse pour que la plaque soit visible avant la fête, mais on peut voir que je n'ai pas poussé le travail jusqu'au bout.
En plus cette plaque avait délà été retravaillée au burin de graveur, travail quasiment disparu.
La compagnie des Francs Arquebusiers à qui j'ai présenté une facture avant de faire un travail de restauration ne l'a jamais présentée à l'entrepreneur, le travail de restauration n'a donc pas été fait.
Un peu facile évidemment, mais cette plaque n'avait pas coûté un centime à la compagnie qui dès lors ne se tracasse pas du prix. Elle restera en l'atat
Le St Martin rique lui de subir des dégâts, un tige filetée en acier est légèrement apparente en surface, elle rouillera immanquablement et fera exploser le bronze.
On voit les dégâts ci-dessous
Pierre du 400e | Pierre du 400e sablée | N° de l'immeuble sablé | Bronze du 425e sablé Le lettrage était en poli miroir fait avec un grain de 3.000 |
Bronze du 425e sablée détail |
Cette plaque a été démontée (seulement
4 vis à enlever !) et restaurée pour lui rendre son aspect
original avec certaines parties en poli miroir (abrasif 3000)
mais il reste du travail
Dès que je termine un
projet, j'envisage toujours le suivant.
Une autre plaque auraît dû être mise
en 2010 pour commémorer le centenaire de la cérémonie au cimetière.
Elle
comprenait le reste du vers précédent: "Ils nous convient à marcher sur leurs
pas"ainsi que divers blasons et dates symboliques
1579-1580-1795-1803-1830-1909-1914-1940.
Elle ne fut jamais réalisée car
d'emblée la proposition avait été refusée.
Elle partait du modèle de la première, mais avec
l'arquebusier de dos comme s'il regardait quelque chose, et une esquisse des
groupes de la compagnie.
Une variante pour 2014 où l'arquebusiers regardait
en fond Visé brûler.
Resté à l'état de dessin, je pense même l'avoir jeté...
2010
Une dernière plaque de bronze plus petite fut réalisée pour mettre sur les tombes des Francs Arquebusiers. J'ai réalisé le projet qui avait déjà été présenté en 2004 sans succès et elle a été fabriquée en série par un fabricant de médailles en Chine en 2010 qui aujourd'hui s'est spécialisé exclusivement dans la bijouterie de luxe Le métal est extraordinairement résistant et la finition au-delà de mes espérances. Elle reprend les deux blasons des Francs Arquebusiers qui sont tous deux des modèles déposés © Marc Poelmans Elle ne sera utilisée qu'à partir de 2010 et est offerte en place des fleurs lors d'un décès d'un membre La toute première première fut mise avant la fête 2010 sur la tombe de mon oncle Emile Delhet, premier de la famille à avoir marché chez les Francs Arquebusiers, et le même jour sur celle de mon père Marcel Poelmans La compagnie en mit ensuite une lors de la fête sur la tombe de Jean Lottin l'ancien président et certains membres en ont acheté pour les membres de leur famille. Ce fut ma dernière réalisation pour les Francs et il n'y en aura aucune autre. |
La suivante la voici mais elle n'est pas pour les Francs Arquebusiers mais bien pour la Jeunesse de Devant-le-Pont qui en cette année 2013 fête le 150e anniversaire de la fête du village et m'a demané ma collaboration pour une exposition. Dans la foulée, j'ai donc créé un blason à cette occasion
Jai choisi pour DLP quelque chose qui raconte notre quartier.Lécu dabord est basé sur celui de Visé dautrefois "d'argent à bande d'azur"; montrant ainsi que DLP fait partie intégrante de la ville depuis des temps ancestraux, mais avec la bande ondée qui dune part marque notre différence en tant quhabitants de la rive gauche (la bonne !) et d'autre part symbolise la Meuse.
Le pont bien entendu, qui autrefois narrivait pas jusquà nous mais se terminait dans leau suivi dun gué et a fait que nous sommes devant le pont.
Notre-Dame du Mont Carmel car DLP est une paroisse à part entière différente de Visé, cest en outre le 16 juillet, fête de N-D, la date retenue par la Jeunesse il y à 150 ans pour la fête.
Loie, indissociable de notre quai et qui rappelle la coutume de la décapitation du mardi.
Une barque fluviale surmonte lécu et remémore les pontonniers, ces fabricants de petits bateaux qui travaillaient en bord de Meuse et qui appartenaient au métier des Naiveurs.
Lintitulé héraldique exact est:
Dargent à la bande ondée dazur, à une Notre-Dame du Mont Carmel dor contournée de sable en chef, à une oie dargent becquée et membrée dor contournée de sable en pointe, un pont de trois arches dor maçonné de sable brochant sur le tout. Lécu surmonté dune barque fluviale à voile triangulaire dor.
Changement de technique cette fois puisque je pars d'une plaque de MDF de 60 x 60 sur laquelle j'ai recopié mon dessin.
Je travaille cette fois quasi exclusivement avec un simple cutter dont je change régulièrement la lame et du papier emeri.
Certains détailssont faits avec de l'enduit pour boucher les trous et certaines parties en terre à modeler.
Du papier cartonné ligné pour faite la bande ondée et un coup de bombe de peinture pour voir ce que ça donne.
J'ai passé la plaque pour la montrer en réunion et elle a été abîmée, résultat quelques heures de travail pour refaire toute la bande ondée et certains détails sont aussi refaits.
En tout 30-40 heures de travail, la plaque est chez le fondeur qui doit me la livre en ce début de mois de juillet 2013.
Présenté lors d'une réunion, le moule fut abîmé, quelqu'un ayant posé quelque chose de trop lourd dessus. Il fallu refaire une partie.
Pas facile car tout était bien fixé.
On a donc deux moules puis la pièce finie.
Vous aurez remarqué qu'entre le premièr bronze et le dernier, mes cheveux et ma barbe se sont éclarcis, et mon ventre un peu grossi :-)
Personne ne l'avait remarqué, mais la date 1883 était incorrecte, il fallait 1863 !
Pourtant le moule était bien visible lors de l'exposition, et c'est une visiteuse qui remarqua l'erreur et m'en fit part
On voit ici le Président de la Jeunesse de Devant-le-Pont, dont le comité a financé le projet,
devant le moule et le drapeau lors de l'exposition du 150e anniversairevoir: www.club-j.be/expo/1.pdf jusque www.club-j.be/expo/30.pdf
Elle fut donc rectifiée dans la masse alors que le bronze était terminé.
Heureusement que j'avais mis un 8, transformer un 7 en 6 eut été bien plus ardu.
La réparation est invisible pour celui qui n'en est pas averti.
La plaque a été signée au burin près de la feuille en bas à droite
La plaque a ensuite été insérée dans une pierre au préalablement taillée, un travail très difficile, cette pierre, aimablement fournie par la Ville de Visé, a usé mèches et burins...
L'inauguration,
avec une bouteille de DLP
C'est le plus
vieux membre du comité, Pierre Offerman, qui a été appelé
pour dévoiler ce petit monument qu'en tant qu'auteur je vais baptiser.
Je te baptise
au nom de nos pères et de nos mères,
Au nom de
nos fils et de nos filles,
Et au nom
de l'esprit sain qui anime le coeur des vrais Devant-le-Pontois !
Et à ce moment l'orchestre
a joué "Sous le ciel de wallonie", l'hymne national de
Devant-le-Pont, repris en coeur par tous les membres du comité qui assistaient à
l'inauguration.
Un excellent moment de joie et d'émotion et puis, grosse
différence avec les oeuvres précédentes, la sympathie des gens avec qui j'ai
travaillé.
©Marc Poelmans